Séminaire « Patrimoines en danger » INP, 8 octobre 2013
« L'Archipel des Comores, un avenir en péril »
par Suzanne Hirschi, architecte, enseignante à l'ENSAPL, expert du CPC*
« La sauvegarde du patrimoine des Comores »
par Fatima Boyer, Présidente du Collectif du Patrimoine des Comores
Suzanne Hirschi décrit l'état inquiétant du riche patrimoine architectural des Comores qui par négligence ou méconnaissance risque fort de disparaître dans les prochaines décennies. A l'inverse le patrimoine immatériel (danses, musiques, poésie, gastronomie, habillement, etc) est l'objet d'un réel intérêt de la part de la population. Faut il l'associer à l'immatériel pour que la population et les autorités s'impliquent d'avantage dans la défense de leur patrimoine?.
Fatima Boyer décrit les conditions historiques et géographiques dans lesquelles ont été été édifié principalement à Ngazidja (Grande Comores), à Ndzuani (Anjouan) nombre de monuments militaires, religieux et privés qui constituent la spécificité du patrimoine comorien
Actes du Grand Séminaire de l'Océan Indien, septembre 2014 à Saint Denis de la Réunion
« Patrimoine et Développement du Tourisme : Cas des Comores »
par Fatima Boyer, Présidente du Collectif du Patrimoine des Comores
Fatima Boyer dresse la liste les richesses architecturales et naturelles de l'Union des Comores. Elle décrit les efforts que mène le Collectif du Patrimoine des Comores en vue d'atteindre une meilleure connaissance et reconnaissance de ces sites.
Enfin, elle plaide pour que ces derniers soient inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO qui permettrait une protection de ses richesses et pourrait être un levier pour une politique de développement les atouts touristiques de l'archipel.
Actes du Colloque « la valeur patrimoniale des économies de terroir comme modèle de développement humain »
Paris, 18 et 19 février 2015
« L'ylang-ylang d'Anjouan (Union des Comores) un paysage culturel en devenir »
par Fatima Boyer, Présidente du Collectif du Patrimoine des Comores
A la fin du XIXème siècle sous l'impulsion de quelques sultans et de colons précurseurs, les quatre îles de l'Archipel des Comores ont connu un fort développement de cultures à rentes: d'abord, la canne à sucre, puis les plantes à parfums. Cette mono activité a façonné le paysage des Comores et en particulier celui d'Anjouan qui continue à cultiver l'ylang-ylang. Cette activité agro-industrielle qui est aujourd'hui atomisée et souvent vétuste mériterait d'être davantage mise en valeur car elle est une source de richesse, de notoriété et un pôle d'attrait touristiques.>